Captation et utilisation de l’eau de pluie pour l’arrosage du jardin : un geste écologique
Sommaire :
Face au changement climatique, des solutions simples et efficaces
Les catastrophes climatiques font de plus en plus souvent la Une des actualités : de nouvelles pratiques s’imposent pour s’adapter au changement climatique. Parmi celles-ci, on trouve la tonte différenciée et l’utilisation de l’eau de pluie pour l’arrosage du jardin. Ces gestes écologiques permettent non seulement de préserver l’environnement mais aussi de réaliser des économies sur sa facture d’eau.
La tonte différenciée : une nouvelle tendance pour entretenir sa pelouse
Le temps du gazon bien vert, parfaitement tondu, de façon uniforme, au ras du sol, est révolu. La tendance est aujourd’hui à la tonte différenciée qui consiste à ne pas tondre l’ensemble de sa pelouse de manière uniforme. Cette pratique permet notamment de préserver la biodiversité en favorisant la présence d’insectes et d’autres petits animaux indispensables à l’équilibre des écosystèmes.
L’utilisation de l’eau de pluie pour l’arrosage du jardin : une solution économique et écologique
Utiliser l’eau de pluie pour l’arrosage de son jardin est une excellente alternative aux ressources en eau potable, souvent plus coûteuses et plus respectueuses de l’environnement. Cette pratique permet de réduire sa consommation d’eau et ainsi de préserver les ressources en eau potable. De plus, l’eau de pluie est gratuite et souvent moins calcaire que l’eau du réseau, ce qui favorise la croissance des plantes.
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Comment fabriquer un récupérateur d’eau de pluie ?
Il existe différents types de récupérateurs d’eau de pluie : depuis les kits prêts à l’emploi jusqu’au système D. Du simple bidon de quelques centaines de litres à la citerne de plus de 1000 litres, le choix dépendra à la fois de vos usages, de la superficie de votre toiture, mais aussi de la pluviosité de votre région.
- Kits prêts à l’emploi : disponibles dans les magasins de bricolage ou sur internet, ces kits comprennent généralement un réservoir, un collecteur, un robinet et un support pour surélever le réservoir. Ils sont faciles à installer et conviennent particulièrement aux petits jardins et aux débutants en bricolage.
- Système D : pour les bricoleurs avertis ou ceux qui souhaitent réaliser des économies, il est possible de fabriquer soi-même son récupérateur d’eau de pluie. Il suffit de se procurer un contenant adapté (type cuve), un collecteur et de raccorder le tout à une descente de gouttière.
Quels usages pour l’eau de pluie récupérée ?
Utiliser son propre récupérateur d’eau de pluie permet de ne plus payer l’eau du réseau pour arroser le potager, nettoyer les vélos ou la voiture. C’est même possible simplement sur une terrasse. Voici quelques exemples d’utilisation :
- Arrosage du jardin : l’eau de pluie est idéale pour l’arrosage des plantes et des fleurs, car elle est moins calcaire que l’eau du réseau.
- Lavage des véhicules : l’eau de pluie permet de nettoyer sa voiture ou ses vélos sans utiliser d’eau potable.
- Nettoyage des outils et du mobilier de jardin : l’eau de pluie peut être utilisée pour nettoyer les outils de jardinage et le mobilier de jardin.
- Remplissage de la piscine : l’eau de pluie peut servir à compléter le niveau d’eau de votre piscine.
Il est important de noter que l’eau de pluie récupérée n’est pas adaptée à la consommation humaine ni à la cuisson des aliments. En revanche, elle peut être utilisée pour les usages domestiques non alimentaires tels que la chasse d’eau des toilettes ou le lavage des sols.
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Adopter ces gestes écologiques pour un avenir plus respectueux de l’environnement
Face aux enjeux environnementaux actuels, il devient urgent d’adopter des pratiques plus écologiques et respectueuses de la nature. La captation et l’utilisation de l’eau de pluie pour l’arrosage du jardin est une solution simple et efficace pour préserver les ressources en eau potable tout en favorisant la croissance des plantes. De même, la tonte différenciée permet de préserver la biodiversité et d’améliorer l’équilibre des écosystèmes.